Henri Darmont nous brosse le portrait de l'écrivain angevin en relevant les éminentes qualités de romancier catholique dont il fit preuve. En quoi un romancier peut-il être catholique ? S'opposant à une école moderniste attachée à séparer art et morale, ou art et foi, Henri Darmont nous révèle un René Bazin méconnu, ardent défenseur du principe de « l'art bienfaisant » selon lequel « la foi est inspiratrice de l'art, et l'art serviteur de la foi ». Nous découvrons ainsi une grande âme dévorée par l'amour de Dieu, et qui, bravant tout respect humain, réussit par exemple à faire acclamer le nom de Jésus-Christ sous la coupole de l'Académie Française ! Il méritera de son vivant l'éloge du futur Pie XII, alors Secrétaire d'État du Saint-Siège, au terme d'une vie où ce géant de la foi aura été pour plusieurs générations un messager de sainteté..