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Cristeros



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En juillet 1926, un événement extraordinaire survient au Mexique : toutes les églises catholiques sont fermées, les prêtres exilés, le culte interdit. A Tlaloc, Mariano, étudiant en agronomie, et Guadalupe, une jeune Indienne, organisent la résistance. Mais les soldats fédéraux se mettent à tuer ceux qui s'opposent aux consignes offi cielles. Mariano et Guadelupe s'enfuient pour rejoindre les premiers éléments de guérilla qui combattent sous l'étendard du Christ-Roi, d'où leur surnom de Cristeros. Ils deviennent soldats, réalisant des coups de main audacieux, puis espions, s'infi ltrant dans les lignes ennemies. Mais la trahison les guette. Telle sera l'épopée merveilleuse mais tragique des Cristeros, dont la foi et l'héroïsme rayonnent encore aujourd'hui au coeur du Mexique catholique.

Marie-Thérèse de Heaulme pour www.librairiecatholique.com
Professeur de littérature espagnole en université pendant de longues années, Jean-Louis Picoche emploie aujourd'hui une partie des loisirs de sa retraite à écrire des romans et quelques pièces de théâtre pour la jeunesse qu'il connaît bien, vu le nombre de ses petits-enfants.
Il publie aujourd'hui, dans la collection “Ligne de crête”, qui s'adresse ”à des adolescents d'au moins 14 ans”, un roman historique qui peut intéresser aussi bien des adultes. Il est inspiré par l'épopée trop méconnue des Mexicains qui, de 1926 à 1929, au cri de Viva el Cristo Rey ( Vive le Christ Roi) qui leur valut leur surnom, ont résisté jusqu'au martyre à la politique anticatholique du président Calles qui s'apparentait plus aux colonnes infernales qui ravagèrent la Vendée qu'aux procédés politico-médiatiques de certains gouvernements actuels. Il repose sur une solide documentation historique dont fait foi l'appendice intitulé Quelques éclaircissements, et, bien entendu, la connaissance que l'auteur a du monde hispanique lui permet de donner du Mexique de l'époque une image vraisemblable et vivante, et d'introduire dans son récit des mots de terroir expliqués dans un index final. Ajoutons que son service militaire, jadis effectué en Algérie dans les transmissions, lui a donné une expérience personnelle de la guérilla, de la manière de faire passer discrètement l'information, et certaines notions de tactique bien utiles pour traiter un tel sujet.
Les personnages principaux, le nom de la ville de Comala, et ceux des villages de la région de Guadalajara où est située l'action, sont imaginaires et représentent une sorte de synthèse ce que nous apprennent les historiens.
Deux étudiants, une jeune paysanne indienne, une grande bourgeoise, les propriétaires d'une grande hacienda, un paysan rompu à la technique des embuscades, tous partagent les mêmes passions et les mêmes dangers dans un mépris complet des clivages sociaux. Particulièrement remarquable est leur manière humaine ou, pour mieux dire, chrétienne, de traiter leurs prisonniers de guerre, en complet contraste avec les fusillades, pendaisons et tortures dont les “fédéraux” de l'armée gouvernementale sont coutumiers. En arrière-plan apparaissent des personnages historiques, notamment le président Calles, l'ambassadeur des États-Unis, très hostile aux Cristeros, et le général Gorostieta, rallié à leur cause, malencontreusement tué à la veille des accords qui les ont privé de leur victoire. Le clergé fait pâle figure en comparaison des laïcs qui n'acceptent pas d'être privés de ce qui donne un sens à leur vie, de ces insurgés plus catholiques que le pape. C'était pourtant Pie XI qui avait instauré, en 1925, de la fête du Christ Roi. Mais voyant la situation par les yeux des trop prudents et trop confiants évêques mexicains en exil, il les laissa signer des accords que le gouvernement était bien décidé à ne pas respecter et qui eurent pour effet l'assassinat de nombreux cristeros désarmés.
Le récit suit de façon chronologique le fil des évènements depuis la grève des sacrements décidée par les évêques eux-mêmes en réponse aux mesures insupportablement restrictives prises par Calles, la répression violente des premières manifestations religieuses dans les campagnes, l'exil forcé du clergé vers les États-Unis, le regroupement des guérilleros en une armée cohérente sous un commandement unique, les victoires remportées malgré les exactions fédérales et l'échec des appels à l'aide, et finalement, l'humiliation du désarmement et de la défaite imposée. L'intérêt est soutenu et le lecteur constamment tenu en haleine. Bien entendu l'amour a sa place dans le récit qui se termine par deux mariages avec une fin heureuse pour ceux qui parviennent à s'embarquer pour la France et tragique pour le couple assassiné à la sortie même de l'Église où vient d'être célébrée la cérémonie nuptiale. À propos d'un poème consacré à un joueur de guitare tué au combat, qui enjolive un peu la réalité, on lit ce dialogue : “il y a des choses inventées qui sont plus vraies que celles qu'on voit tous les jours”… “- Il a raison… Les historiens sortent certains documents des archives, les romanciers sortent des histoires de leur coeur”.
Nul doute que J-L P. a sorti cette histoire de son coeur. Les adolescents de notre société laïque qui la liront seront sans doute étonnés par tant d'héroïsme et de piété, tant d'ardeur à se confesser, à dire son chapelet et à risquer sa vie. En tireront-ils un regain de ferveur ? Espérons-le…

Marie Lacroix dans L'Homme Nouveau n° 1387 du 20 janvier
Lorsque le 31 juillet 1926, toutes les églises catholiques du Mexique sont fermées, les prêtres exilés, le culte interdit, la révolte gronde. Les fidèles s'organisent pour résister.
Riches ou pauvres, jeunes ou vieux, instruits ou ignorants, tous s'unissent pour combattre au cri de « Vive le Christ- Roi et la Vierge de Guadalupe ! ».
Dans un roman assez dur, que l'on réservera à nos adolescents, garçons ou filles, Jean-Louis Picoche fait revire cette période tragique et extraordinaire de l'histoire de l'Église au Mexique. Au fil des évènements, le lecteur visite, de manière très vivante, ce pays bien connu de l'auteur. Et il s'attache aux personnages ordinaires qui par la force des choses, pour rester fidèles à leur foi, sont conduits à se comporter en héros. Car nous entrons dans l'intimité de Francisco, étudiant, de Dolores, jeune veuve citadine, de Mariano, fils de propriétaire terrien, de Guadalupe, petite Indienne… Nous les suivons, souvent avec émotion, durant les trois années que durent les persécutions, dans leur vie chamboulée, dans leurs actions guerrières, dans leurs défaites et leurs victoires, jusqu'à la trahison dont ils sont victimes. Ce roman bouleversant est un témoignage des événements qui se sont produits il y a moins d'un siècle, dans l'indifférence la plus totale.
Comme souvent d'ailleurs lorsqu'il s'agit de persécutions de catholiques. C'est encore vrai aujourd'hui. Témoignage fort de fidélité à la foi, de simplicité et d'abandon à la Providence, il est tout autant une démonstration de ce que la cruauté et le déchaînement diabolique sont capables de faire. Les personnages ont le regard clair de ceux qui ont mis leur espérance dans l'Au-delà, combattant pour que le règne du Christ s'établisse dès icibas.
« J'ai pensé que c'était très facile et pas cher du tout, en ce moment, de gagner le Paradis, alors j'ai décidé d'en profiter. Le bon Dieu fait des soldes, la porte est grande ouverte, j'y cours », fait dire l'auteur à Guadalupe. C'est tout l'esprit de ce roman poignant. Outre le lexique de mots espagnols et latins utilisés dans le texte, nous savons gré à l'auteur d'avoir, en fin d'ouvrage, inséré une annexe qui fait la part du roman et du réel, dans les personnages et les faits mis en scène. Cela permet un bon approfondissement.

Référence : #24906




Année de parution
2006
Poids (g)
400
Nombre de pages
492
Epaisseur (mm)
60
Largeur (mm)
110
Hauteur (mm)
160

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